Le podcast a le vent en poupe mais son intervention en joaillerie est encore timide. Bien sûr les Maisons commencent à s’y intéresser et le podcast de marque Boucheron en est un exemple. Le podcast natif (indépendant des marques) est bien plus rare. Il était une fois le bijou est donc très novateur en ce domaine. S’il est né récemment (février 2020) son concept évolue et se développe en créant 3 podcasts distincts dont « Brillante » est le dernier né.
Le podcast du monde joaillier au féminin
Le concept est de découvrir, non pas l’envers du décor, mais la réalité du monde joaillier au féminin en démythifiant le secteur de la joaillerie tout en en soulignant le poids de l’excellence inhérent à ce monde.
La bande annonce indique ainsi cette volonté « On imagine le monde des bijoux comme un secteur léger et opulent. La réalité est autre. C’est un monde qui exige l’excellence dans tous les domaines, un monde de travail acharné des artisans d’art aux mains de fée aux groupes internationaux à la puissance supranationale. Le monde des bijoux c’est aussi une certaine image de la France qui s’impose depuis le XVIIe siècle. Et dans ce monde protéiforme, les femmes ont du se sertir une place. Et elles ont réussi parce qu’elles sont brillantes. »
L’objectif est de montrer les parcours individuels de chaque femme interviewée, choisie pour son exemplarité dans sa fonction, pour son parcours de vie atypique ou pour la représentativité de sa mission dans la filière joaillerie. Afin que ces interviewes inspirent la nouvelle génération un conseil est demandé à chaque invité : un moyen d’insuffler un peu de sororité et de bienveillance.
Le podcast se conçoit sous forme d’interview pour une diffusion mensuelle.
La première interview qui paraitra le 18 octobre est celle de Mina El Hadraoui, la Directrice France du National Diamond council. L’interview suivante sera celle de Violaine d’Astorg, la responsable joaillerie de Christie’s.
Le 3e opus des podcasts dédiés à la joaillerie
Il était une fois le bijou, le podcast éponyme, s’était lancé le 14 février. L’objectif était de faire le tour d’un sujet en quelques émissions. Alors s’inspirant de la saint Valentin le podcast présentait l’histoire du bijou d’amour, puis le secret de la création joaillière en faisant entendre les bruits de l’atelier. Et il était bien sûr prévu de faire entendre des joailliers qui racontaient comment ils répondaient à une commande de bijoux d’amour ou comment l’amour de la joaillerie les avait attirés vers ce métier.
Le confinement a changé la donne. Il était inimaginable de parler de lieu où l’on ne pouvait se rendre ou de professionnels qui avaient bien d’autre souci à ce moment là.
Dans cette incertitude, l’envie de réconfort, de douceur se sont imposés à travers un autre podcast « le bijou comme un bisou ». Le concept était de raconter chaque soir, une histoire de bijou, comme un bisou du soir. 48 épisodes ont donc été produits abordant les grandes et petites histoires des bijoux : ceux de la duchesse de Windsor par exemple, où les broches militantes « oiseaux en cage » de Jeanne Toussaint. Mais également les aspects techniques comme le gouaché ou la cire ou la photo de joaillerie.
Avec la fin du confinement, les 2 podcasts continuent à exister et émettent en alternance. Après la thématique de l’amour, le podcast « Il était une fois le bijou » explorera le concept de l’exception en joaillerie. Et le podcast « le bijou comme un bisou » en est déjà à l’épisode 62.
Un jour dédié au bijou : le dimanche
Avec la naissance de Brillante, un choix stratégique a été fait : chaque podcast ayant des vocations différentes mais un même sujet, la diffusion a été prévue un même jour, le dimanche, quelque soit le podcast émetteur. Chaque podcast émet en alternance dans un calendrier qui consacre ainsi le dimanche comme le jour dédié aux bijoux.
Ces podcasts natifs sont créés, en toute indépendance, par Anne Desmarest de Jotemps. Spécialiste en stratégie de contenu et storytelling, elle avait tout d’abord créé un blog joaillerie. Les podcasts, pour cette passionnée du bijou, proposent ainsi un ensemble complet susceptible de faire connaître et comprendre au public le plus large, un savoir-faire français qui en matière de joaillerie est toujours une référence.
