Awake La Bleue Nagori Fuji par Mohamed Kahouadji

A LA UNE, HORLOGERIE

10 Déc 2023

Les 100 derniers exemplaires du modèle emblématique Awake La Bleue sont ici sublimés par l’artiste Mohamed KAHOUADJI dans le cadre d’un projet artistique final inspiré du concept japonais du Nagori et de la technique ancestrale de l’Ukiyo-e. Une édition poétique limitée à 25 exemplaires par cadran (4 cadrans-saisons) qui clôt la riche histoire d’une montre porteuse de sens et de messages, devenue symbole.

La bleue Nagori Fuji est une ode à la beauté du monde, bâtie sur un modèle initialement conçu pour le protéger et fruit d’une vision partagée de notre rapport à la Terre et du temps qui passe. Chaque cadran symbolise une saison et intègre des éléments de couleurs et de textures ainsi que les sensations qui y sont associées. L’histoire est poétique à plus d’un titre, car elle met l’accent sur la Nature et ses changements au fil des saisons tout en intégrant des symboles forts de la culture japonaise.

Les 4 cadrans inspirés du Nagori reflètent la nostalgie d’une époque révolue qui ne reviendra jamais mais qui apporte aussi de nouveaux horizons et de nouvelles possibilités : Haru (Printemps), Natsu (Été), Aki (Automne) et Fuyu (Hiver). 25 exemplaires par saison, livrés d’une risographie signée Mohamed Kahouadji au prix de 400 euros.

Le concept du Nagori… jusqu’à la saison prochaine

Nagori exprime la nostalgie de la saison qui vient de nous quitter, mais elle porte en elle le bonheur de ce moment, la tendresse d’un souvenir sans tristesse, et la certitude qu’une nouvelle saison reviendra, porteuse de promesses et d’opportunités. Nagori est une histoire de sentiments, d’émotions, une ode aux saisons et aux cycles, une célébration des départs, des fins et des arrivées, nous encourageant à prendre notre temps. Bien sûr, une réflexion globale sur la saisonnalité, mais pas seulement : c’est un concept plus subtil et plus profond, un art poétique qui nous ramène à nos propres émotions, une métaphore de la relation particulière de l’humanité avec le temps qui passe.

Des techniques ancestrales pour une nouvelle interprétation du temps

Désireux de rendre hommage à l’histoire japonaise, Mohamed Kahouadji combine les époques et les références dans son œuvre au gré de son imaginaire. Son art est surprenant, explosif et fascinant, et rend hommage aux œuvres célèbres de l’artiste emblématique du XVIIIe siècle, Katsushika Hokusai, au surnom de Gakyōjin qui signifie littéralement « Vieux Fou de Dessin ».

Mohamed Kahouadji respecte les techniques japonaises ancestrales et travaille principalement avec des peintures ou des encres à base de pigments purs pour rehausser l’intensité des couleurs. Pour construire ses mondes harmonieux, il utilise diverses techniques. Une série d’expérimentations visuelles l’amène à créer des œuvres en utilisant acrylique, pigment pur, posca, encre, aquarelle et vernis sélectif. Capable d’empiler jusqu’à vingt couches pour obtenir des résultats uniques, il travaille des techniques, se lance dans une nouvelle discipline, la consomme et recommence, toujours à la recherche d’une plus grande maîtrise.

Des cadrans uniques… peints à la main

Chaque cadran est peint à la main directement par l’artiste dans son atelier de Saint-Nazaire, nécessitant plusieurs heures de travail et de concentration. Une interprétation poétique du temps qui passe ou du temps à venir, faisant de chaque modèle un exemplaire tout à fait unique, légèrement différent de ceux qui le suivent ou le précèdent. 4 saisons – 4 cadrans.

Inspirés de l’œuvre originale de Katsushika Hokusai, Les Trente-six vues du mont Fuji et du mouvement artistique Ukiyo-e, ces paysages harmonieux aux teintes printanières pour le Nagori Fuji « Haru », aux teintes estivales pour le Nagori Fuji « Natsu », aux teintes automnales pour le Nagori Fuji « Aki » et des teintes hivernales pour le Nagori Fuji « Fuyu » rendent hommage au concept poétique japonais du Nagori. Cette peinture miniature intègre des éléments clés de la culture et de l’imaginaire japonais, tels que le ciel et la lune (tsuki), le Mont Fuji et enfin la mer omniprésente dans la tradition et l’histoire japonaises ainsi que dans le Nagori pouvant être traduit par « le reste des vagues », ou l’empreinte laissée après le retrait des vagues. La création de ces quatre cadrans a nécessité pour chacun d’entre eux plusieurs heures de concentration de la part de l’artiste et 10 couches de peinture pigmentée pure respectant les techniques ancestrales japonaises, et 11 couches de glacis vernis sélectifs. Chaque série est limitée à 25 exemplaires, avec une risographie de Mohamed Kahouadji… 400 euros pièces.

Chaque modèle est livré avec une risographie signée par l’artiste

La risographie est un choix artistique et engagé entre impression numérique et sérigraphie qui s’inscrit dans nos valeurs communes. Elle se caractérise par une esthétique très spécifique et unique, basée sur la superposition de couleurs vives, offrant des rendus tramés au style artisanal, qui est à l’origine de son succès. La risographie est très respectueuse de l’environnement et consomme assez peu d’énergie. Elle utilise de l’encre composée uniquement de graines de soja et ne contient aucun solvant. Une manière bienveillante de vous emmener dans l’univers coloré de Mohamed Kahouadji.

André tirlet

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