Créée par le designer et architecte d’intérieur Adrien Lucien Marchand, K24 reflète son obsession des contrastes volumétriques et des matières et fait une nouvelle proposition de bijoux de designer.
Design et or, espace du paysage à espace du corps, les suggestions jouent un rôle de perspective et de translation. La première collection de bijoux unisexes se compose de 12 pièces en or 18 carats et 24 carats. Sculptés de crans, ils symbolisent de nombreux moments de la vie, révélés à travers les mouvements du corps. Les volumes s’opposent, créant un mariage subtil entre force et fragilité, organique et industriel.
La collection Memento – K24
La collection Memento nous invite dans un mysticisme futuriste avec un nouvel alphabet qui écrit en or, la passion, la puissance et l’unicité que chacun éprouve. Memento est une demande, une déclaration, un talisman. Sous l’aspect rond et minimaliste initial, la complexité des structures est révélée et sublimée par l’importance et les propriétés de l’or. Un bracelet en fil d’or 24 carats semble tendu à l’infini, avec « un fil fin s’étirant jusqu’à la lune » relié à un fermoir sculptural.
Les bagues peuvent s’accumuler et se compléter, créant un mécanisme évolutif dans lequel chaque mémoire répond à l’autre. Les formes apparaissent et changent en fonction des mouvements de la personne qui les porte.
Les pièces sont conçues pour attirer le regard sans être envahissantes, comme ce tour de cou doté d’un fermoir coulissant aux crans caractéristiques à la collection. Plusieurs earcuff permettent de structurer une silhouette rock et unique sans avoir à se percer les oreilles. L’impressionnante manchette en or jaune de 80 grammes rassemble les différents éléments qu’exprime cette collection… un chic tout en sobriété et un design résolument moderne.
Chaque pièce est réalisée à partir d’or recyclé : « Ce matériau recyclable à l’infini ouvre une perspective de transmission et de durabilité, servant principalement l’objectif de cette première collection : se souvenir toujours, memento. » La collection est réalisée dans un atelier français, une manière pour Adrien Lucien Marchand de mettre en valeur le savoir-faire et l’innovation française en matière de joaillerie.
A propos du designer Adrien Lucien Marchand
Adrien Lucien Marchand étudie en 2008 le paysagisme à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Malaquais à Paris, et son diplôme en poche, il se nourrit en compétences auprès du maître d’art Pietro Seminelli, l’architecte du pli. Durant plus de deux ans, Adrien Lucien s’immerge dans l’atelier de plissage et le travail manuel des matières nobles. Il découvre les extraordinaires aménagements intérieurs des architectes d’aujourd’hui. L’exigence et l’univers délicat de ce travail virtuose nourrissent son jeune imaginaire.
En plus du textile, Pietro Seminelli collabore avec Normandy Ceramics pour lancer une série de céramiques plissées à la suite d’une réflexion sur le pli. La révélation est là pour Adrien Lucien Marchand… le métier de designer produit. Ajuster des détails techniques au cœur de la fabrique, jouer avec les calpinages ou discuter des méthodes de production avec les artisans est un nouvel espace de liberté mentale. L’approche du design et du processus créatif au sens large sont marquées par ces expériences auprès du maître.
En 2013, Adrien Lucien Marchand ouvre son cabinet d’architecture d’intérieur ALM Archi Design à Granville en retour à ses premières amours. Bientôt l’agence s’agrandit grâce à des projets résidentiels et des commandes de marques nationales : InSitu1830 – boutique lab de Mauviel 1830, Bleu forêt – concept store et boutiques de vente au détail français, Tricots Saint James – création de mobilier PopUp et dernièrement les Café Saint James se déployant à l’étranger après avoir ouvert une boutique café en Corée du Sud.
Depuis septembre 2019, Adrien Lucien est également responsable de la direction artistique Design & Sur-Mesure de la célèbre marque française de dinanderie Mauviel 1830, Made In Normandy.
En 2023, K24 est née d’une envie de partager sa vision du bijou. L’interaction des formes, l’accent mis sur les contrastes volumétriques et les questions de perception de l’utilisateur et de l’observateur sont les principes qui guident l’approche de conception de cette collection.
A propos de l’or recyclé – K24
L’or est un métal précieux fascinant les hommes depuis des milliers d’année. Il est utilisé pour fabriquer des bijoux, des pièces de monnaie, des lingots ou encore des composants électroniques. Mais saviez-vous que l’or peut aussi être recyclé ? En effet, il est possible de récupérer de l’or à partir de déchets ou de rebuts aurifères, comme les déchets miniers, les déchets de fabrication de l’industrie bijoutière ou encore les objets en or que possèdent les particuliers et qu’ils revendent à des entreprises spécialisées. L’or recyclé présente plusieurs avantages, notamment sur le plan éthique et environnemental, mais il ne peut pas remplacer complètement l’or d’extraction minière. Dans cet article, nous allons vous expliquer ce qu’est l’or recyclé, comment il est obtenu et quels sont ses enjeux.
Comment obtient-on de l’or recyclé ?
Le processus de recyclage de l’or consiste à faire fondre l’or préexistant, puis à le reconditionner pour la fabrication de nouveaux produits. Lorsque l’or est mélangé à d’autres métaux, comme l’argent ou le cuivre, pour former des alliages, il faut d’abord le séparer par une étape d’affinage. L’or ainsi obtenu est tout aussi pur et de même qualité que l’or extrait des mines ou des cours d’eau.
L’or recyclé provient principalement de deux sources :
– Les déchets industriels : il s’agit des résidus de la production de bijoux ou de pièces en or, qui sont récupérés par les fonderies pour être refondus. Ces déchets représentent environ 25% du volume annuel d’or recyclé.
– Les déchets post-consommation : il s’agit des objets en or que possèdent les particuliers et qu’ils revendent à des agences spécialisées, comme les bijouteries ou les comptoirs d’achat d’or. Ces objets peuvent être des bijoux, des montres, des pièces de monnaie ou encore des appareils électroniques contenant de l’or. Ces déchets représentent environ 75% du volume annuel d’or recyclé.
Quels sont les avantages de l’or recyclé ?
L’utilisation de l’or recyclé présente plusieurs avantages, notamment sur le plan éthique et environnemental.
– L’or recyclé permet de réduire la quantité de déchets produits et d’éviter le gaspillage d’une ressource rare et précieuse. En effet, l’or est un métal qui ne se dégrade pas et qui conserve ses propriétés au fil du temps. Il peut donc être recyclé indéfiniment sans perdre sa valeur.
– L’or recyclé permet également de limiter la demande en or d’extraction minière, qui pose de nombreux problèmes écologiques et sociaux. En effet, l’extraction minière entraîne la destruction des habitats naturels, la pollution de l’eau et de l’air par des produits chimiques toxiques comme le cyanure ou le mercure, la consommation excessive d’eau et d’énergie, ainsi que le non-respect des droits humains et du travail des mineurs. En achetant de l’or recyclé, on contribue donc à réduire son impact sur l’environnement et à favoriser une production plus responsable et plus écologique.
Quels sont les limites et les enjeux de l’or recyclé ?
Malgré ses avantages, l’or recyclé ne peut pas remplacer complètement l’or d’extraction minière. En effet, il existe plusieurs limites et enjeux liés à l’utilisation de l’or recyclé.
– L’une des limites est que le volume annuel d’or recyclé n’est pas suffisant pour répondre à la demande mondiale en or. En effet, selon le World Gold Council, la production annuelle d’or recyclé était de 1 304 tonnes en 2019, alors que la demande mondiale en or était de 4 356 tonnes. Il faut donc continuer à extraire de l’or pour combler ce déficit.
– Un autre enjeu est que l’or recyclé n’est pas toujours traçable et certifié. En effet, il est difficile de connaître l’origine exacte de l’or recyclé, qui peut provenir de sources diverses et variées. Il n’existe pas non plus de label ou de norme garantissant que l’or recyclé respecte des critères éthiques et environnementaux. Il faut donc se fier à la confiance et à la transparence des acteurs du secteur, comme les fonderies, les bijoutiers ou les agences d’achat d’or.
– Enfin, un dernier enjeu est que l’or recyclé n’est pas le seul facteur qui influence le marché de l’or. En effet, l’or est un métal qui a une forte valeur économique et financière, qui dépend de l’offre et de la demande, mais aussi des fluctuations des taux de change, des taux d’intérêt, de l’inflation, des crises politiques ou géopolitiques, etc. L’or est donc un actif qui attire les investisseurs, qui cherchent à se protéger contre les risques ou à spéculer sur son cours. Ainsi, la production et la consommation d’or ne sont pas seulement liées à des besoins réels, mais aussi à des anticipations et à des stratégies.
En conclusion, l’or recyclé est une alternative intéressante et avantageuse à l’or d’extraction minière, qui permet de réduire son impact sur l’environnement et de favoriser une production plus responsable et plus écologique. Toutefois, il ne peut pas répondre à lui seul à la demande mondiale en or, qui est influencée par de nombreux facteurs économiques et financiers. Il faut donc continuer à sensibiliser les consommateurs et les investisseurs sur les enjeux liés à l’utilisation de l’or, et à encourager le développement de normes et de labels garantissant la traçabilité et la qualité de l’or recyclé.
Ema Lynnk